Coucou mes p’tites patates écailleuses! Ayant eu récemment l’occasion de jouer à la mouture Dungeon & Dragon de Attack wing, le même système que pour Star wars : X-wing et Star-trek, mais avec des dragons, je n’ai pu m’empêcher de le comparer à un jeu plus ancien, Seigneurs dragons. Au-delà du fait que les deux soient sur le même créneau, j’ai surtout vu en eux l’évolution récente du jeu de figurines, D&D : Attack wing datant de 2014, Seigneurs dragons de 1993. Et en vingt ans, que de changements!
La double licence Wizard of the coast/ Wizkids cogne dur dans l’univers ludique, les figurines en plastique prépeint sont de toute beauté, le rythme de production est également impressionnant, le matos est de qualité et ferait baver n’importe quel wargameur. Pour le système de règles, c’est le Flight path rule system de chez FFG, le même que pour les franchises Star wars et Star trek donc. C’est simple, tout est sur le socle, ça plaît donc à Monsieur Wizkids qui se lance dans cette nouvelle gamme. On ajoute par contre l’emploi de héros et de troupes terrestres, ce qui fait de ce D&D un gros jeu complet de combat de figurines – En sachant qu’au même moment, WotC nous propose également Dungeon command, une re-sucée de son ancienne gamme D&D miniatures, eh bien il est possible de faire des choses démentielles autour d’une table décorée, ou pas.
Et de l’autre côté, nous avons donc Seigneurs dragons, un jeu de Matt Forbeck et Bryan Winter, publié en France par Hexagonal en 1993. Bon là j’avoue, j’avais craqué surtout pour l’illustration de la boîte, de Chris Achilleos, qui était à l’origine la cover de la Quête du dragon, excellent roman de Ann Mc Caffrey.
Comme beaucoup de boîtes de l’époque, celle-ci est pleine de vide, avec un petit livret en noir et blanc, quelques morceaux de la même map, et six figurines de dragons de chez Grenadier, en ferraille, à monter. Ah oui, pour les jeunots qui ne connaissent que le plastique pré-peint, ça fait bizarre! Idem que pour D&D : Attack wing, je n’ai fais qu’une partie, j’avais surtout regarder mes aînés pratiquer la bataille de dragons, imitant les bêtes avec des Groaaaar qu’il m’a fallut bien des années pour maîtriser.
Seigneurs dragons, c’est Battletech… Mais avec des dragons (oui, je devrais faire commercial), c’est du déplacement sur hexagones, du point de déplacement et une feuille A4 pour chaque bestiole. Il y a du point de blindage à crayonner et du canon accélérateur de particules pour… Non pardon, des souffles! Donc tout pareil que dans Battletech,avec cependant beaucoup moins de matériel, et donc de Groaaaar différents à pousser.
Sans chercher à tout ramener aux brouzouffes, une boîte de Seigneurs dragons se trouve aujourd’hui à une dizaine d’euros, pour six figurines donc (et pas grand chose d’autres), mais il faut les monter, les peindre, c’est une autre approche du jeu, mais au final pour les mêmes sensations ludiques! De plus, les figurines Grenadier peuvent êtres utilisées pour d’autres jeux, comme l’ancêtre Man’o war, ou Uncharted seas de chez Spartan games par exemple, on peut également suivre l’exemple de D&D : Attack wing et ajouter des troupes terrestres en puisant dans les gammes existantes.
Pour ma part, je préfère nettement cette approche, mais du coup, cela me place dans la catégorie des vieux de la vieille, de ceux qui aiment les hexagones, l’odeur de la glue au matin et qui préfèrent le métal au plastique… Fichtre, quel changement!
Pas convaincu, ni par l’un ni par l’autre. Le premier est trop, le second pas assez.
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j’ai pu jouer à la version avec les oiseaux et les souris, c’était bien mais les socles et les règles gâchent un peu la beauté des figurines.
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je ne connais ni l’un ni l’autre, mais ils ont l’air terribles!
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belles figurines en tout cas, je préfère le plastique peint, étant une quiche en peinture.
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Pour ma part, je leur préfère la variante Mice and mystics!
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