Long live and prosper, mes p’tites patates! Avec la nouvelle série de la franchise Star trek, Discovery, qui arrive prochainement, j’avais envie de me pencher sur une autre déclinaison de l’univers de Gene Roddenberry, j’ai nommé Star trek Voyager! Diffusée de 1995 à 2001 et découpée en sept saisons, cette quatrième série de la franchise nous raconte l’histoire de l’équipage de l’USS Voyager NCC-74656, en charge à l’origine de traquer un vaisseau du Maquis (le Val jean) des vilains pas beaux en lutte contre la Fédération. Pif paf pouf, le vaisseau du Maquis est détruit, les survivants de l’équipage sont téléportés à bord du Voyager, qui en traversant un phénomène inconnu se retrouve dans le quadrant delta, à 75 000 années-lumières de la Terre! Le secteur étant totalement inconnu, le Capitaine Kathryn Janeway promet de ramener son équipage avant les 75 ans nécessaires à un trajet normal.
Si l’on passe sur les faiblesses inhérentes à la franchise, c’est-à-dire un manque profond d’originalité dans le traitement de la vie alien et des personnages sans aucune consistance et à la moralité très manichéenne, eh bien ma foi, nous trouvons ici une bonne série amenant des questionnement nombreux et parfois même plutôt profonds. Bien entendu, tout est trop propre, des paysages aux personnages, mais tout de même, les interactions entre les membres d’équipage du Voyager et les rescapés du Maquis provoquent souvent des tensions, qui s’ajoutent au fait de devoir croiser la route de peuples inconnus. La Directive première s’applique parfois, pas tout le temps, et même s’il se retrouve souvent en perdition, le Voyager est un vaisseau à la technologie supérieure, dans un quadrant plutôt sauvage.
Le duo Janeway/ Chakotay fonctionne plutôt bien, le bouffon de service, Neelix, suit une évolution intéressante, et pour une fois, des personnages féminins ont enfin des rôles ne se résumant pas à leur silhouette. B’Elanna Torres, demi-klingonne, est en effet un peu bourrin, mais tire son épingle du jeu en faisant passer de belles émotions. L’ajout de Seven’O nine, incarnée par Jeri Ryan, une borg libérée du collectif, accroît nettement l’intérêt de la série, et plonge d’ailleurs l’équipage dans une lutte ouverte contre cet ennemi si dangereux.
Voyager se rapproche de la série originale par son côté exploration, mais quelques défauts d’autrefois sont ici gommés, avec un traitement moins manichéen (rare tout de même), et parfois même non-anthropocentrique (très rare), pratiquement inexistant dans les séries de sf. Mais bien entendu, l’intérêt de visionner ces sept saisons et 72 épisodes est de profiter des arcs, souvent liés aux borgs, natifs de ce quadrant et de voir l’évolution des membres de l’équipage, isolés de la Fédération, avec entre leur main une technologie avancée, et les moyens de combattre des « injustices », sans crainte d’une condamnation. La hiérarchie au sein du Voyager, et la position de Capitaine en particulier, apparaissent donc plus que dans les autres séries, où il est possible de faire du bon gros humour bien gras. Ici, c’est beaucoup plus compliqué, même si le côté familial est toujours visible, pour plaire au trekkie de base. L’intensité dramatique de certains arcs préfigure les poids lourds du genre, comme Battlestar Galactica ou même Stargate Universe, des séries où l’on ne se marre que rarement.
Plutôt que d’aller s’ennuyer ferme sur Deep space nine, ou souffrir face aux calembours de Data dans the Next generation, je vous recommande donc plutôt de revenir à Star trek par le biais de Voyager. Evidemment, depuis, le genre a évolué, mais néanmoins, les sept saisons de cette série méritent au moins un visionnage!
Je ne la trouve pas mieux que DS9 ou Enterprise, ce sont des séries trop liées à une franchise tout public, trop formatée, et j’espère justement avec Discovery qu’il y aura une évolution vers plus de maturité.
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Cette série s’est fait descendre à cause de ses personnages féminins justement. Un capitaine femme, même chez les fans de ST, ça n’a pas eu l’air de plaire à tout le monde, ça devient tout de suite mièvre et sans intérêt 😦
Ici, on a relativement bien aimé, mais on reste très fan de ST Next Generation 🙂
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Pourtant, Jenaway se démarque assez je trouve, c’est un personnage fort (d’ailleurs elle devient Amirale plus tard!). Ah, les hommes 🙂
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je me souviens de beaucoup d’épisodes de remplissage, qui interféraient avec le développement des intrigues principales, mais c’est vrai que les personnages féminins étaient bien construits.
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du classique star trek, pas original, toujours des nazis dans l’holodeck et des peuples aliens humains dans toutes leurs réactions. Bof bof.
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J’aurai plutôt un faible pour Enterprise, un peu plus mature à mon goût, même si cela reste du Star trek.
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En y repensant, il était très moulant cet uniforme de Jeri Ryan.
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il faut de la bravitude pour binge-watcher ce vieux truc qui fait mal aux yeux.
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On vient de voir les deux premiers épisodes de Discovery, on a bien aimé tous les deux ! 🙂 Vivement la suite 🙂
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ça devient vite très classique malheureusement, mais au moins, c’est bien fichu.
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