Coucou mes p’tites patates! Les excellentissimes Muséonautes m’ont récemment offert des places pour aller voir l’exposition des œuvres de Lee Ungno, au musée Cernuschi, dans le 8ème à Paris. Profitant de bricoles à faire sur place, j’y suis donc allé, et ma foi, je découvrais aussi bien ce superbe musée des arts asiatiques que l’exposition percutante elle-même. Pour une biographie de l’artiste, je vous renvoie au site du musée, ICI, et maintenant je vous donne un peu mon ressenti sur les créations de ce grand monsieur touche-à-tout.
Le lieu est déjà magnifique, à deux pas – vraiment deux pas pour le coup – du parc Monceau, et l’agencement des œuvres de l’artiste coréen permet de se faire une parfaite idée de ses différentes phases. On adhère ou pas aux œuvres contemporaines et abstraites, mais on peut en tout reconnaître à Lee Ungno une recherche sur plusieurs décennies, pas toujours folichonnes pour lui d’ailleurs. Sa période bambous peut en effet faire penser au papier peint des toilettes qui représente la même chose, du bambou, mais en se penchant un peu sur ses œuvres, on perçoit bien vite les forces et l’harmonie de ces dernières. Idem pour ses foules, impressionnantes, tout comme ses déconstructions d’idéogrammes japonais ou coréens. Je connaissais vaguement le bonhomme avant d’explorer cette galerie, mais j’ai en tout cas ressentie de fortes sensations et une stimulation intense peu après. Un artiste exceptionnel à mes yeux, abordant les matériaux comme les styles en les employant à sa manière. J’ai en particulier flashé sur ses sculptures, très expressives et puissantes, j’en ai même envie de retourner travailler la pierre et le bois!
Exposition à voir, rapidement car elle s’achève mi-novembre, et à savourer dans la quiétude d’un très beau lieu, le musée Cernuschi, que je remercie autant pour l’occasion offerte que pour son exposition permanente, passionnante également!

super musée c’est vrai, le coin est également agréable, et pour continuer dans la culture, il y a bien un musée à chaque coin de rue!
J’aimeJ’aime
c’est vrai que je vais toujours au quai Branly…
J’aimeJ’aime