La bouquinothèque des ténèèèbres #1

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Hello les p’tites patates! Plutôt que de m’appesantir sur un bouquin particulier, je vais parfois mentionner des ouvrages lu, que dis-je, dévoré, que j’aurai souvent enchaîné dans le chaud cocon de mon antre patatesque – ou dans le train, par exemple – voici donc la bouquinothèque des ténèèèbres épisode 1!

Donc déjà, Florence Porcel. Excellente vulgarisatrice scientifique, dans un domaine qui m’inspire depuis plusieurs décennies, l’Espaaace! Voici donc l’adaptation livresque de sa chaîne Youtube, la Folle histoire du système solaire, publié par Dunod. Au-delà de la couverture, peu esthétisante, il y a de l’anecdote astrophysique, de l’info astronautique, bref, du très plaisant à lire, aussi bien en souriant qu’en s’émerveillant face à toute cette immensité, que l’autrice nous fait découvrir à travers les programmes spatiaux et autres avancées scientifiques. C’est bien écrit, les chapitres se succèdent en douceur, trop rapidement tellement le sujet est passionnant. J’écrivais il y a peu deux ou trois mots sur la Vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben, ICI, eh bien cette folle histoire du système solaire m’a entraîné dans une rapide immersion, au cœur d’un univers fascinant, en étant guidé par une personne passionnée et passionnante!

Ensuite, j’ai lu la Clé d’argent des contrées du rêve, aux éditions Mnémos. Un recueil de nouvelles formant un hommage à l’œuvre de HP Lovecraft. Dix auteurs, dix plumes différentes, qui nous entraînent dans ce qui à mon sens est la construction la mieux structurée de l’œuvre du bonhomme de Providence, les Contrées du rêve. Bon, globalement, c’est une lecture plaisante, même si un peu légère en comparaison de celle d’autres auteurs amateurs du style lovecraftien. Certains passages sont longs, pousseux, et pourtant les nouvelles sont courtes. Pour moi ce n’est pas une lecture incontournable, pas désagréable non plus, mais à vouloir rendre hommage, dix fois d’affilée, c’est trop. Et pas assez à mon goût. L’ouvrage est cependant à découvrir, pour les amateurs et amatrices de HP Lovecraft, mais pour ma part, je préfère encore farfouiller dans les vieux Weird tales de chez ma bouquiniste, afin d’y retrouver de vieilles histoires oubliées du maître de l’horreur cosmique!

Enfin, un petit mot sur Le Sultan des nuages, de Geoffrey A. Landis, édité dans la collection Une heure lumière, chez le Bélial. C’est de la pure science-fiction format nouvelle, comme il en existe depuis très longtemps, et pour le coup, je ne comprend pas comment ce très court bouquin à pu gagner le prix Theodore Sturgeon en 2011. Oh ce n’est pas mauvais, loin de là, les descriptifs d’un monde humain technologiquement en train de réaliser des miracles font vraiment rêver, et l’action se déroule dans l’atmosphère de Vénus, chose plutôt rare, et ici bien décrite. Mais c’est au niveau des personnages, de leurs motivations, de leur personnalité. Tout va à cent à l’heure, et on ne s’attache pas, à personne, ce qui réduit l’impact des enjeux, pourtant à l’échelle planétaire. J’ai terminé ce Sultan des nuages avec une envie d’en savoir plus sur cette société vénusienne décadente, et donc avec une certaine frustration. A mon goût, tout le côté empathique à été zappé, à dessein j’imagine, car sinon, je n’avais pas lu ces comportements de héros depuis les œuvres de sf des années 5060. Du coup je ne comprend pas l’intérêt de boucler l’intrigue en quelques chapitres à la fin.

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