Coucou mes p’tites patates marteleuses! 368 pages. A l’époque, cela semblait être une sorte de monolithe impossible à soulever, et encore moins à feuilleter dans son intégralité! Je n’ai que très rarement mené à Warhammer, et uniquement en me basant sur cette 1ère édition, mais grâce à elle, je n’ai pas été totalement rebuté par l’univers un peu trop flashy de Game Workshop.
J’étais alors Maître de donjon sur AD&D, et Gardien des Arcanes à Cthulhu… On ne mélangeait pas les torchons et les serviettes à l’époque! Mais tout en appartenant à l’élite du jeu de rôles, même en étant un élu parmi les élus, il était difficile de détourner le regard de cet univers avec des nains à crêtes rousses… Oui, cela fascinait…
Même aujourd’hui, en cherchant à exploiter le système de Warhammer, je me dis qu’il faut être sacrément tordu pour élaborer pareil bidule! Mais cette première édition séduisait, de par ses illustrations nombreuses, mais aussi et surtout par sa soixantaine de carrières jouables… Euh oui, enfin Repurgateur c’est jouable, mais gardien d’écluse, c’est moins funky tout de même. Et surtout, il y avait les carrières avancées, des trucs déjà un peu grosbillesques, mais tellement plus fun. Mais grosbillesques tout de même. Le bestiaire était également surprenant, reprenant les peuples jouables en figurines, il offrait quelque chose d’exotique, et de bien dangereux!
En 368 pages, la 1ère édition de Warhammer faisait le survol complet du Vieux monde, laissant évidemment pleins de zones d’ombres, mais offrant un aperçu unique des différentes civilisations, suffisamment différentes de celles décrites dans les autres jeux médiévaux-fantastiques de l’époque pour marquer tous les esprits. Je disais ne pas avoir beaucoup mené dans cet univers, j’y ai par contre joué un peu plus, appréciant les cavalcades d’une grande ville à l’autre au sein de l’Empire ou de la Bretonnie, incarnant un prêtre de Shallya au milieu d’une bande de brutes.
Encore une fois, comme pour l’Appel de Cthulhu de la 4ème édition ou les différentes et nombreuses gammes de TSR pour AD&D, il y eu profusion de recueils, des campagnes mémorables, comme des suppléments indispensables. La 1ère édition de Warhammer reste donc pour moi une grosse référence dans cet univers, est aucun Dark heresy ou 3ème édition ne parviendra plus à égaler son potentiel aventuresque!
Patate des Ténèbres 
j’aime bien les autres éditions, elles n’apportent pas grand chose, mais graphiquement elles sont classes.
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génial cet univers, avec les nains punk et les elfes… elfes.
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le titre complet devrait être : Marteau de guerre dans ta face, pour indiquer le côté investigation/ romance des aventures.
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Du lourd, et j’ai pu tester Dark heresy sur le même modèle, mais en 40K.
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Cette première édition de Warhammer a été mon tout premier jeu de rôle. Elle venait de sortir chez Jeux Descartes lorsque j’ai commencé à faire mes premiers pas dans l’univers des rôlistes. Que de souvenirs ! Les formidables illustrations de Games Workshop, avec leur côté crayonné et suranné, ainsi que l’aspect vieilles légendes médiévales me rappelaient fortement les livres dont vous êtes le héros que je lisais à l’époque. Lorsque je me suis inscrit à mon tout premier club, juste après des vacances à rêver des sentiers sombres entre Middenheim et Nuln, des auberges où l’on va chercher l’aventure entre deux chopines, et aux Terres Sombres du Chaos, je me retrouvais entouré de maîtres de jeu de Warhammer. La mode était au marteau de guerre, au marteau de guerre nous jouions donc ! Bref, tout cela pour dire que ce jeu, malgré des règles basées sur le dé de pourcentage qui ressemblaient beaucoup à tout ce qui se faisait à l’époque, était riche en descriptions et en belles illustrations. Patate des Ténèbres a très bien parlé du système de carrières qui était quelque chose de fort attrayant pour des rôlistes débutants. Et puis la couverture reste une référence : réussir à mélanger punk-rock, heavy metal et monde médiéval a marqué les esprits. J’adore le sorcier avec le mulet en arrière plan. C’est dire si l’illustrateur de cette couverture de légende a un faible pour les coiffures hors-normes ! Merci à Patate des Ténèbres d’évoquer de si bons souvenirs…
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