Coucou mes p’tites patates apocalyptiques! Oh oui, j’ai comme une envie soudaine de partager mon avis concernant un gros morceau du jeu de rôles d’antan… En tout cas un gros morceau chez les voisins des États-Unis des states, car ici, le jeu n’a vraiment pas fonctionné. Ce jeu, c’est Rifts!
Développé par Kevin Siembieda et Palladium, le jeu déboule au début des années 90 et propose un univers post-apocalyptique dans lequel l’Homme à tout fait péter avec ses bombinettes, provoquant la mort de milliards de gens, qui en mourant ont provoqués l’activation des lignes de Ley, sorte de réseau planétaire de lignes de force mystiques, qui ont provoquées à leur tour l’ouverture des Rifts, des passages vers d’autres dimensions. Qui à leur tour ont engendrées une vague d’énergie qui a tuée elle aussi pas mal de rescapés, en laissant également débouler à peu près tout et n’importe quoi, en provenance des-dites dimensions. Ouf!
Bon, clairement, Rifts – peu importe l’édition – est un jeu pour gros bourrins. C’est généralement le cas pour l’ensemble de la gamme Palladium. Ici, avec des trouzaines de suppléments pas tip-top, on se retrouve avec plusieurs centaines de classes de personnages, allant du gobelin à la méga-armure spatiale crachant des projectiles supersoniques, de l’évolution à base de points d’expérience et une longue liste de compétences, pour le moins orientée sur l’action physique, et globalement sur le combat. Les dégâts sont divisés en dommages ordinaires et méga-dommages, ce qui entraînera ensuite la gamme à développer du toujours plus fort. C’est un jeu par ailleurs très daté, et americano-centré, avec des préjugés et des réflexions qui pourront sembler perturbantes de nos jours.
Cela étant, j’ai pour ma part eu la chance de jouer avec un meneur talentueux et inspiré, qui est parvenu à nous trimballer à travers ce monde dévasté où cohabitent vampires amérindiens, cyborg-ninja, orques chevaucheurs de loups et armures de combat. Le système tourne au d20 et une flopée de modificateurs, au final, je me faisait tout un plat du système de jeu, mais il s’avère finalement assez simple, évidemment orienté sur la bagarre. Je l’ai retrouvé bien plus tard dans le jeu Nightbane (un article par ICI), un poil moins bourrin mais surtout avec un univers assez intéressant et dark à souhait. Rifts est le cœur de ce Palladium désigne du nom de Megaverse, un fourre-tout géant regroupant toutes ses gammes autour d’un système de jeu en commun, mais totalement injouable si vous souhaitez faire un Torg géant! Malgré mon avis un peu négatif sur un jeu au final peu exaltant, je ressent une certaine nostalgie et ne peux que vous encourager à jouer, si vous trouvez un ou une brave ayant prit les dix dernières années de sa vie à potasser les dizaines de suppléments, abordant toutes les régions de ce monde post-apo, y compris l’Atlantide, of course, mais également des secteurs entiers de la galaxie, et re-of course, les fameuses dimensions d’où émergent régulièrement ces bons vieux d-bees, pour dimensional beings. Mais vraiment, si vous vous intéressez aux créations de la maison d’édition Palladium, préférez Nightbane ou Heroes unlimited, un peu plus fun, si je puis dire.
Pinnacle entertainement a reprit le suivi de gamme pour Rifts, en l’adaptant à Savage worlds. Je n’ai pas eu l’occasion de voir ce que cela donnait, mais l’univers étant à la base déjà terriblement bourrin, je n’ose imaginer le classique contrat – voyage – baston!
J’avoue avoir toujours vu les illustrations, et rien que ça ne me faisait vraiment pas rêver.
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Je vois le genre; « Mate ma grosse armure »^^
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Le système Palladium n’est vraiment pas bon, et toute la gamme souffre du syndrome de la liste infinie, qui plus est, liste d’armes infinie.
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Fiche de personnage moche, système pourri, univers en carton. Non, je n’ai pas aimé Rifts!
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