Hello mes p’tites patates en slip! Voilà bien un moment que je n’étais pas revenu vers vous avec de bons mots au sujet d’un comic book. Là, il s’agit d’une valeur sûre scénarisée par Warren Ellis et Juan Jose Ryp aux crayons. No hero est publié par Avatar press et nous pouvons le trouver relier en un tome de près de 200 pages, il s’agit d’un nouvel ancrage du thème super-héroïque dans notre réalité, une uchronie intéressante par le fait qu’un groupe très restreint affecte concrètement les affaires du monde, a contrario d’une Justice league, par exemple, qui se contente de réagir aux menaces globales, et souvent centrées sur les USA.
Dans les années 60, Carrick Masterson développe le gaz FX7, capable de développer des super-pouvoirs chez certains individus. Il fonde les Levellers, qui agissent comme n’importe quelle équipe de mecs en slip – sans aucune portée réelle donc – avant de refonder son groupe sous le nom de Frontline – oui, comme l’anti-puce – et à grand renfort de campagnes de communication, d’interventions musclées, le monde change. Nous retrouvons le personnage central du récit, Joshua Carver, un vigilant désireux de se faire remarquer par Frontline et sillonnant les rues pour combattre la petite criminalité. Masterson le recrute, mais les effets du FX7 ont des effets secondaires inattendus sur le héros en devenir. Par ses yeux, nous découvrons ensuite ce qu’est réellement Frontline, avec une série de portraits étonnants et très cyniques.
Très bonne histoire que ce No hero! L’intrigue se développe rapidement et nous emmène vers un twist bien sympathique. Il n’y aura pas de suite et c’est une bonne chose, le tome se suffisant amplement à lui-même – et tout le monde étant mort – et amenant finalement à une situation bien désespérée. Le graphisme pourra surprendre, le tout est souvent sanguinolent avec des combats très violents et des scènes de torture un peu trop bien rendu. Les look des membres de Frontline sont particulièrement bien pensé et jouent sur l’ambiguïté quant à la moralité de ces héros et héroïnes.
les dessins blessent un peu les yeux.
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Le dessin de Juan Jose Ryp est très dense et très détaillé, cela peut parfois déranger mais ce « No Hero » est excellent. « Black Summer » est également un bon titre (par les mêmes auteurs).
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Merci pour l’info!
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