Coucou mes p’tites patates chrono-voyageuses! Je continue dans la très bonne collection Une heure lumière, chez les éditions le Bélial, qui nous propose de grands classiques de la science-fiction, trop souvent oubliés. Ici avec cette nouvelle d’une centaine de pages de Ken Liu, nous allons découvrir l’Homme qui mit fin à l’histoire!
Il s’agit d’une série de témoignages autour du classique voyage dans le Temps, amené ici avec des contraintes très spécifiques, qui impacteront évidemment le déroulement du récit. Une seule personne peut retourner une seule fois à une époque précise, ce qui est très limitatif, mais apporte une tension supplémentaire dans les témoignages formant une trame étonnante. Alors oui, l’Homme qui mit fin à l’histoire est de la science-fiction, mais passe surtout à mes yeux comme un questionnement philosophique à plusieurs entrées, sur le négationnisme, sur l’imperfection de l’Homme, sur la bienheureuse amnésie collective qui nous arrange toutes et tous. Cent pages percutantes, parfaitement ciselées et incitant à la réflexion sur notre monde actuel, sur l’utilisation de l’Histoire et la subjectivité arrangeante. Un récit passionnant, se dévorant bien trop rapidement mais restant à l’esprit un bon moment. Je ne connaissais pas cet auteur mais du coup, vais me pencher sur son cas!
Je l’ai adoré aussi. Tu penses lire quoi d autres de l’auteur ? Déjà des idées ?
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Il a écrit une autre nouvelle publiée par le Bélial, sinon il à la ménagerie de papier qui m’a été recommandée. Je suis preneur d’autres références, si tu en as!
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Juste pour confirmer que c’est une super collection!
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