Coucou mes p’tites patates cosmiques! Annihilation, c’est le titre d’un crossover de chez Marvel datant de 2006, visant à renforcer le côté cosmique de l’univers 616. Alors oui, avec un titre comme ça, inutile d’envisager des échanges de bisous et de bonnes blagues de Spiderman. Dans Annihilation, l’armée d’Annihilus traverse la frontière séparant la zone négative, où ce méchant faisait jusqu’alors ses trucs de méchants, et notre réalité. Comme n’importe qui avec de grosses machines et des troupes à ne plus savoir qu’en faire, il veut conquérir l’univers. L’ennui c’est qu’il a un plan bien huilé pour réussir.
Le crossover permet de relancer toutes les séries cosmiques et débouchera sur d’autres runs alimentés par les tragédies qui se seront déroulées, comme la chute des skrulls face à la Vague d’Annihilation, où la grosse colère de Galactus. Bien évidemment il y a des bagarres, mais Dan Abnett arrive à nous proposer surtout une histoire pleine de drames et de violences, dans laquelle tous les personnages cosmiques de Marvel auront leur traitement. Le côté tragique, toujours en filigrane, rebondi très bien d’une trahison à l’autre de certains protagonistes, et l’on découvre également des héros et héroïnes impuissants face à l’ampleur d’une invasion intergalactique.
Ce n’est clairement pas le meilleur crossover de Marvel, il aura cependant le mérite de mettre à plat toutes les séries cosmiques de l’éditeur, modifiant des équilibres de forces qui perduraient depuis très (trop) longtemps. Comme toujours, l’aspect psychologique des personnages se résume à des accès de violence et à quelques liens familiaux, mais l’ampleur des catastrophes justifie ici les décisions prises par les uns et les autres. L’arc Annihilation s’est prolongé ensuite sur les séries individuelles des personnages comme Nova ou le Silver surfer, et on en retrouve des éléments jusque dans War of kings, quelques années plus tard. L’effet retombe cependant rapidement et comme bien souvent avec Marvel, un énième reboot des séries aura raison de ce que le crossover aura pu amener comme potentiel de développement. Mais peu importe, Annihilation est à découvrir, aussi bien pour son côté épique que pour la découverte de tous ses personnages cosmiques, parfois ramenés de lointaines décades créatives!
Pas sûrs que ton titre d’article soit clickbait.
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J’avais décroché en cours, il y avait trop de tie-in à mon goût. Mais la trame de fond est super.
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Je préfère le volet sf de chez DC, chez Marvel ça me semble toujours un peu fouillis.
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Galactus n’a pas de slip, pourtant il pète tout en puissance cosmique!
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team green lantern.
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