Cinéphilie du moment

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Coucou mes p’tites patates cinévores! Comme ça à froid, Patate des ténèbres donne probablement l’impression de n’aimer que des films contenant des gens aimant le lycra bien moulant, les capes et les couleurs aveuglantes. Mais en fait, point du tout. Il m’arrive bien souvent de visionner un cinéma plus apaisé, sans immeubles découpés à coups d’œil laser.

Le Portrait de la jeune fille en feu m’intriguait, et même s’il m’aura plusieurs séances pour bien l’appréhender, ma foi, c’est un film prenant. C’est le duo Céline Sciamma à la réalisation et Adèle Haenel dans le casting qu’il me plaisait bien de revoir, autant que la troublante Noémie Merlant, déjà vue dans Curiosa. Bon alors ce n’est clairement pas mon cinéma de prédilection, mais les personnages dégagent de puissantes émotions, leurs sentiments, exprimés avec difficulté, deviennent rapidement presque perceptibles, et chose que j’adore, je me retrouve très vite happé dans cette histoire, vieille comme la comédie dramatique. Je peux souvent être exaspéré par cette propension dans le cinéma français à dénuder ses actrices, mais ici, la nudité des personnages de Céline Sciamma prend aux tripes, ce n’est que beauté. Une très belle histoire, triste comme il se doit, servie par un beau casting féminin, un film pas évident à appréhender pour moi, mais une œuvre puissante.

Screenshot_2020-03-05 HiddenLifePoster jpeg (Image JPEG, 258 × 386 pixels)

Terrence Malick, c’est pour moi le réalisateur de the Thin red line, le film de guerre le plus puissant et important dans mon cœur de patate cinéphile. Avec A Hidden Life, retour dans cette époque troublée, si proche de nous, et dont nous sommes en train de répéter toutes les erreurs. C’est un biopic, celui de Franz Jägerstätter, objecteur de conscience autrichien refusant l’enrôlement dans l’armée du troisième reich. Histoire qui prend aux tripes, magnifiée par l’œil du réalisateur, de ces œuvres comme la Liste de Schindler ou La vie est belle. Le bon cinéma qui ne laisse pas indemne, avec un message s’adressant directement à nous, alors que l’avenir se révèle un peu sombre.

Screenshot_2020-03-05 Ecosia – Le moteur de recherche qui plante des arbres

The Lighthouse, je voulais le voir surtout pour Willem Dafoe, acteur dont j’adore les prestations, même dans le Spiderman de Sam Raimi, c’est pour dire. Je voulais également découvrir Robert Pattinson, le futur Batman. Film glaçant de Robert Eggers, voilà un huis-clos tout à fait terrifiant, avec des esprits se dégradant rapidement, des visions fantasmatiques et des musiques à donner le tournis. Un film comme j’aime, dans la même veine que mes David Lynch préférés! Pattinson est vraiment bon en jeune désabusé basculant dans la folie, jusqu’à faire des cochoncetées avec une sirène. Pour les rôlistes, voilà la parfaite source d’inspiration pour saisir le lent basculement de deux esprits dans la folie furieuse. Sympa!

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