
Coucou mes p’tites patates terraformatrices! Eh oui, pas la peine de se donner tout ce mal en allant chercher à créer des océans et des forêts sur Mars, alors qu’il est déjà bien compliqué de caser nôtre population aux exigences climatiques bien spécifiques! Terra mystica est un jeu expert de Helge Ostertag, Jens Drögemüller et Dennis Lohausen, traduit par chez nous par Filosofia, il se présente dans une grosse boîte remplie à ras-bord de matériel et propose une expérience ludique plutôt violente, avec de nombreux peuples aux capacités variées impliquant une asymétrie forte, et des moyens de marquer des points très différentes.

Terra mystica est une course aux cases intéressantes et le premier risque est de se faire enfermer par les autres participant.e.s, qui auront plus ou moins de facilité à transformer les terrains autour de leurs zones de départ. La montée en puissance des moyens disponibles se fait rapidement sentir et même en se trouvant bloquer, soit par une mauvaise gestion ou des adversaires, il est toujours possible d’agir, chose bien agréable, contrairement à l’exigeant Through the ages où l’option d’abandonner existe (un article ICI). L’asymétrie des nombreux peuples doit être considérée avec prudence, car il apparaît vite que certains ne sont pas destinés à des novices, et que d’autres, imprudemment joués sans leurs contreparties, prendront vite l’ascendant. Je ne vais pas parler de déséquilibre, mais clairement, comme dans tous les jeux experts, les participant.e.s autour du plateau devront avoir a minima la même expérience du jeu, ou des jeux dans cette catégorie poids lourds.

Voilà voilà, Terra mystica est un très bon gros jeu, dont tout l’intérêt réside dans sa richesse au niveau des actions par rapport à la durée de la partie. Eh oui, six tours, cela passe vite, et même si chacun.e peut trouver des moyens d’accomplir le plus d’actions possibles, les stratégies se voient malgré tout limité par la disponibilité des ressources, et par les autres bien entendu. On parle beaucoup après la partie, sur ce qu’il était possible de faire, de ce que l’on fera la prochaine fois… Mais il est rare de retrouver le même peuple! La rejouabilité, ma p’tite patate, la rejouabilité.

Il ne sort pas souvent, mais on l’aime bien. J’ai eu l’occasion d’essayer la version numérique de through the ages, qui est vraiment bien.
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Je ne sais pas pourquoi je compare, mais j’ai une préférence pour Terraforming Mars.
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C’est le titre de l’article qui t’influence, mais moi aussi j’ai préférée TM.
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J’ai du mal à accrocher sur celui-ci, je ne le trouve pas fun du tout.
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Un classique, c’est clair, et les extensions apportent beaucoup au jeu, même s’il faut avoir fait beaucoup de parties avec le jeu de base avant.
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