Coucou mes p’tites patates drafteuses! Aujourd’hui, j’ai bien envie de vous toucher deux ou trois mots concernant un rival du jeu de cartes à collectionner Magic l’Assemblée, de Richard Garfield, rival vaincu d’avance, mais qui parvint malgré tout à se tailler une place dans cet univers impitoyable des jeux de cartes aux illustrations très colorées! Allons donc voir ce qu’est Spellfire!
Un an après la sortie de Magic chez Wizards of the coast, la bonne idée bien juteuse est reprise par les gens de TSR (Tactical Studies Rules), possédant alors les droits pour la licence Donjon et Dragon. C’est le milieu des années 90, les jeunes pubères forment des troupeaux bigarrés devant les boutiques de jeux, il faut leur mettre des cartes dans les mains, par centaines! Spellfire déboule donc, puisant dans les archives graphiques de D&D afin d’illustrer ses cartes. Les règles sont simples, sensiblement différentes de celles du grand rival, mais malgré un certain engouement chez les fans, la sauce ne prend pas. Quelques années plus tard, quatre éditions correctives après, et des milliers de cartes disséminées dans pléthores d’extensions, TSR est rachetée par Wizards of the coast, qui mets un terme à l’aventure.
L’idée d’économiser des illustrations originales n’aura guère plu, le recyclage est d’ailleurs souvent bien moyen, et souffre de la comparaison avec les créations graphiques originales de Magic. Hormis cela, c’est un CCG (collectible card game) tout ce qu’il y a de plus classique, et comme il y en eu alors des centaines. Tout le monde voulait reproduire le succès – toujours d’actualité d’ailleurs – de Wizards of the coast avec Magic, et malgré son échec commercial, Spellfire ne fut pas loin de réussir.
Étrangement, c’est après sa mort commerciale que le jeu prit une toute autre saveur. La communauté internationale des fans de Spellfire continua à produire des extensions, proposant des règles amendées, organisant des tournois, discutant des possibilités évidemment sans limite associées à l’univers D&D. En France, il existe un site vivotant toujours autour de ce jeu, et proposant de précieux conseils, du matériel, et des souvenirs liés au jeu, vous trouverez le lien vers Spellfire France ICI.
Pour ma part, j’aime toujours autant Spellfire. Lors de sa sortie, je jouais depuis longtemps dans les univers AD&D, et vint naturellement à ce jeu, dont les illustrations me parlaient, m’amusaient par leurs clins d’œil insistant. Ses règles simples permettent de se plonger rapidement dans des tactiques toutes légères, où le bluff compte autant qu’une main bien puissante. Il faut poser six royaumes en pyramide, se dépêcher de les défendre avec ne multitude de catégories de cartes se combinant plus ou moins, tout en attaquant les royaumes des autres, qui sont retournés, rasés. A la fin, il ne peut en rester qu’un.e. Simple.
Il est possible de trouver des tonnes de cartes sur ebay, certaines étant toujours côtés de manière un peu excessives. Des decks complets s’achètent pour quelques euros, promettant aux curieux et curieuses de longues heures de jeu palpitantes!

Connais pas, mais ça ressemble beaucoup à Magic!
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Au moins chez Magic, ils abusent sur les niveaux de puissance des cartes plus discrètement.
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Je reste un magic-boy, mais j’ai le souvenir de quelques bonnes parties avec celui-ci.
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Souvenir d’un deck Ravenloft bien pété!
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Tout est loin d’être parfait, même avec les nombreux équilibrages, mais on pet faire pas mal de choses avec ce jeu.
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Fan de D&D à l’époque, j ‘ai découvert comme beaucoup Magic et suis passé complètement à côté de Spellfire.
Un autre Spell me plaisait bien et te plait beaucoup aussi, c’est Spelljammer.
Jean-Michel
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C’est sûrs qu’après, il fallait choisir dans quoi investir l’argent gagné grâce à la vente de son rein 🙂
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Comment ne pas s’emmerder à payer des graphistes, le recyclage avant l’heure.
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Connais pas, mais apparemment seul Magic aura su traverser cette époque.
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