Coucou mes p’tites patates conquérantes! Aujourd’hui j’ai envie de vous toucher deux ou trois mots concernant un jeu de bag building qui connu son heure de gloire en 2014 – en ces temps reculés, le piochage de kukenbois était hype – et qui fut élaboré par Andrea Chiarvesio et Pierluca Zizzi, également auteur d’Asgard, un gros jeu qui me laissa dubitatif. C’est édité par Marabunta dans une très grosse boîte pleine de joli matériel pour faire la bagarre entre magiciens et magiciennes, ce jeu c’est Hyperborea!
Bon déjà, dans Hyperborea nous allons déployer nos jolies figurines sur un plateau modulaire, et même si cela n’apporte en réalité que peu de changements d’une partie à l’autre, les tuiles s’avérant assez semblables, il y a un petit enjeux tactique. Nous allons surtout tenter de développer notre plateau personnel, où les actions se déclenchent grâce à des combinaisons de cubes piochés donc dans un sac personnel. Comme il s’agit d’un jeu de conquête, pas mal de ces actions seront orientées bagarre, déplacement et défense.
Nous allons en outre pouvoir piocher dans des paquets de cartes augmentant nos possibilités d’actions, amplifiant celles de base, et nous rapprochant plus facilement de la victoire. Celle-ci s’obtient de différentes manières et arrive assez rapidement après quelques tours de collecte de cubes sur le plateau. Car oui, Hyperborea est un gros jeu de conquête, dont j’ai trouvé les règles assez simples et en tout cas très fluides. Il ne faut par contre pas rater l’accélération impulsée par les uns ou les autres, les manières de scorer étant en fait plutôt simples à obtenir après quelques tours préparatoires. Je trouve personnellement ce rythme dans le jeu assez frustrant, car il ne laisse jamais le temps de se développer tranquilou sur son plateau personnel, mais c’est cependant la force d’Hyperborea, qui n’est clairement pas un gentil 4X et incite à la prise rapide de territoires, autant pour les ressources que pour les points qu’ils représentent. Les amabilités et politesses des trois ou quatre premiers tours cèdent vite face aux contraintes de temps, lorsque les deux premières tuiles d’objectifs sont prises par les adversaires. En clair, le jeu à son rythme bien à lui, ce qui est très plaisant, et maintien une tension certaine tout du long.
A six ludovores et avec les factions asymétriques, l’équilibrage est un peu complexe et comme pour n’importe quel jeu dit expert, la qualité du jeu dépendra de l’expérience des participant.e.s. En effet, les factions hyperboréennes sont très spécialisés, et il faudra donc rapidement exploiter leurs capacités sous peine de subir celles des adversaires. Attention également aux possibles alliances, qui ici peuvent laminer une faction dès les premiers tours, et donc priver quelqu’un du plaisir de jouer. Ce n’est pas très « esprit ludique », mais mieux vaut les éviter pour que tout le monde prenne ses marques et savoure l’expérience.
Hyperborea est donc un gros jeu assez rapide, qui ne laisse jamais le temps de s’établir durablement sur le plateau et incite à des conflits constant pour le contrôle des territoires. Cette dynamique en a déstabilisée beaucoup, mais reste à mes yeux le point fort et l’originalité de ce jeu.
Il a l’air cool, mais jamais entendu parlé!
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Depuis, je l’ai essayé et il est assez top, même si du coup il m’a l’air un peu trop simple côté ennemis.
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Je l’ai trouvé un peu limité sur les actions de plateau, mais une partie à l’air d’être relativement courte, donc ça passe.
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il m’avait laissé une drôle d’impression celui-là, pas assez de temps, mais vraiment pas assez avant la fin.
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Gros jeu, difficile à sortir chez moi, mais pas mal.
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Le thème ne me plaît pas trop, mais le matériel à l’air beau.
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Il me plait décidément beaucoup!
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Il arrive, j’étais à cours d’adhésif, je le fait partir lundi prochain.
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Je ne le disais pas dans cette optique.
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