Coucou mes p’tites patates pressées! Oui je sais, Andrew Niccol va sortir un nouveau film qui à l’air bien sympathique, ANON, avec comme ici Amanda Seyfried et en prime, du Clive Owen dedans. Oui mais il sera connu que Patate des ténèbres se refuse à surfer sur la nouveauté – et se refuse à surfer, tout court, même si la région s’y prête – et préfère prendre son temps. Je vais donc revenir sur mes impressions concernant In time, qu’en France nous nommons Time out… Je ne saurai dire pourquoi. C’est donc, comme dans Gattaca, du même monsieur, un futur dystopique où Justin Timberlake à Olivia Wilde pour maman, Johnny Galecki comme copain ivrogne et Cillian Murphy comme ennemi.
Dans ce monde, le temps à remplacé l’argent, les humains sont génétiquement modifiés pour arrêter de vieillir à leur 25 ans (d’où Olivia Wilde comme maman pour bébé-Justin), par contre c’est mal fait, mais à cet âge, chacun doit gagner son temps, en travaillant, consommant, etc… Et donc ces fichus 1% sont toujours là, profitant de millénaires de vie tandis que les plus pauvres, comme Will Salas (Justin Timberlake), doivent vivre au jour le jour, les secondes s’égrainant jusqu’à une mort brutale.
Esthétiquement, ce film est très agréable à regarder, avec un look rétro que l’on avait déjà pu noter dans Gattaca. Si le scénario en lui-même est très classique, les personnages restent intéressants, et pour ma part, j’aime beaucoup Justin Timberlake. Nous nous trouvons donc ici dans un concept dystopique original – même si l’ensemble reste une simple transposition de l’actuel – où les petits détails bien travaillés permettent de suivre la course-poursuite à laquelle se résume l’intrigue. Comme Matt Damon, Justin Timberlake joue sur son côté cool, qui fonctionne très bien ici. J’ai été un peu surpris par le personnage de Cillian Murphy, qui est un policier du temps – oui, time cop – et dont j’attendais un revirement en cours de route.
Bon petit film donc! Avec un univers tout pareil comme le nôtre, mais malgré tout suffisamment différent pour que l’on accroche à cette humanité éternellement jeune et pourtant bien foute comme dans la réalité! Andrew Niccol est vraiment un bon scénariste et il nous montre ici un talent certain pour la réalisation. Gageons que son prochain, très black mirror dans l’ambiance, nous permettra une belle évasion en dystopie!
Très bonne idée, mais le film reste trop classique.
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Il est bien ce film, le concept est original et le rythme bon.
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La photographie est vraiment superbe, et j’aimerai tellement avoir une mama (adoptive) comme Olivia, moi aussi^^
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Ce n’est pas le meilleur film de ce réalisateur, mais l’ambiance est super.
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Team Justin Bridou!
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Un bon film, un peu bancal sur la cohérence, mais qui fonctionne bien grâce au casting.
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Un peu le même avis en ce qui me concerne. Le point de départ, le contexte, les acteurs (et les actrices…) , tout cela est formidable mais le scénario suit une ligne très schématique qui empêche le film de vraiment décoller. Nicoll à du mal à retrouver le brio de ses premiers films et s’enferme dans des registres où il finit par tourner en rond (c’était aussi le cas avec son film sur le pilote de drones militaires). Visiblement, avec « Anon » il persévère (sans doute qu’on ne le finance que sur ce type de projet). A voir, la bande annonce donne envie tout de même.
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Merci pour ton commentaire. Après avoir vu Anon, j’ai en effet la sensation qu’il s’agit d’une répétition pour ne surtout pas faire autre chose. Bon film, mais dommage.
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