
Coucou mes p’tites patates infernales! Alors oui, après un article sur la quintessence du jeu grosbill qu’est Rifts, je continue dans cette lignée de fureur rôlistique en vous touchant deux ou trois mots concernant Demon, the Fallen!

Demon est le septième jeu du World of darkness, qui à l’origine devait former une pentalogie. Il apparaît après les évènements du sixième maelstrom, durant lequel des fissures se forment dans ce qui est l’Enfer. Eh oui, jusqu’alors, il n’y avait que de bêtes vampires, loups-garous, fae, spectres et toutes les créatures umbrales, mais il manquait en effet l’Enfer, dans lequel Dieu enferma les rebelles du Paradis pour quelques millénaires. Les démons débarquent donc, en s’incarnant dans des corps humains, et découvrant que durant leur enfermement, l’Humanité a un peu dégénérée et poursuit une autodestruction bien entamée. Le jeu propose donc d’incarner des démons, divisés en fonction de leur moralité et bien entendu, d’une faction. Ici, ce sont les reflets distordus des sept maisons angéliques, auxquelles ils étaient affiliés avant la Chute, et dont ils reproduisirent les structures en enfer. Tout le sel du jeu sera donc un dilemme entre leur nature angélique perdue et la facilité avec laquelle ils et elles peuvent influer sur la société humaine. En plus de tout le bestiaire du monde des ténèbres, les démons vont se trouver confrontés à certains de leurs pairs, arrivés grâce à des conjurations de sorciers dont ils se seront débarrassé. Ces earthbound sont là depuis des siècles, voir plus longtemps encore, et sont généralement bien motivés pour régner, comme de vilains petits antédiluviens, oui.

Bon alors, Demon the Fallen, est-ce bien? Je dirai que oui, pour qui aime le joyeux bordel du World of darkness et ses mix improbables d’araignée-garou et de Patrick Swayze fantomatique. Les personnages sont très puissants, avec des pouvoirs diversifiés leur permettant de considérer l’humain de base comme pas grand chose. Mais comme pour les vampires et garous, c’est la modération de cette puissance qui rend les aventures intéressantes. J’ai peu eu l’occasion d’y jouer, mais plutôt qu’une ressemblance avec ce bon vieil In Nomine Satanis, j’aurai plutôt tendance à rapprocher sa saveur de Nephilim, les earthbounds faisant de puissants antagonistes, mais malgré tout limité par le nombre de créatures puissantes dans cet univers. Oui alors évidemment, lancer des seaux de d10 pour tabasser, cela n’aide pas à une immersion dans une ambiance plus feutrée, mais je vous recommande malgré cela Demon, the Fallen, qui ressemble beaucoup à ses prédécesseurs, oui, mais offre une opportunité de jouer à la fin d’une époque, un petit air de désespoir flottant sur toute la gamme, très complète.

Comme Hunters the reckoning à son époque, celui-ci a souffert d’une mauvaise presse totalement injuste, dommage, car son univers reste intéressant, avec un potentiel différent des précédentes gammes.
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J’ai totalement laissé tomber le WoD après Loup-garou, le système n’est vraiment pas génial pour incarner des créatures torturées moralement.
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J’ai trouvé le système pas trop important en fait, l’ensemble fait que l’on entre bien dans ce trip daaark!
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moi je trouve que c’est complètement pompé sur Vampire, avec un mix de Loup-garou.
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le genre de jeu qui ne me tente pas trop.
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