
Coucou mes p’tites patates lunaires! Encore un jeu sur la conquête spatiale, oui j’avoue bien aimer ce thème, et surtout les différentes approches ludiques proposées jusqu’à aujourd’hui, comme le sympathique calcul de charge utile dans Leaving earth (va donc voir l’article, ICI) ou encore la rivière de cartes de Space race (c’est LA), et je ne parle pas des combos avec tractations de jetons de Space explorers (si, j’en parle, ICI!). Bref, la proposition pléthorique de jeux liés à la conquête spatiale fait qu’il est difficile de se démarquer sur le créneau, et pourtant…

1969 est un jeu d’Aureliano Buonfino, Andrea Crespi, Lorenzo Silva, Lorenzo Tucci Sorrentino et Giulia Ghigini, chez Cranio creations. paru en 2012, il propose un grand plateau autour duquel nous allons pouvoir tenter d’envoyer nos fusées vers la Lune. Pour ce faire, il faudra réussir des missions, en ayant au préalable choisi soit des cartes de scientifiques, soit des cartes d’espionnage. Les premières aideront à compenser le hasard lié à des jets de dés – oui je sais, des dés!!! – les secondes seront là également pour nous faire avancer plus vite, soit bien entendu pour plomber la progression des autres. Une fois toutes les manigances des adversaires concrétisées sur le plateau, on avance de la valeur de prestige indiquée sur la case ou se trouve notre fusée.

Le jeu tourne très bien – pensez à mettre un sablier ou un timer afin de limiter la phase d’espionnage – mais souffre du défaut des trop nombreux jeux adoptant cette mécanique du pourrissement; En fonction de qui est autour de la table, certain.e.s se verront brimés par des cartes espionnage, peu importe leur position dans le jeu, ou leurs jets de dés. C’est un phénomène que je constate depuis longtemps, ayant pour finalité de dégoûter des jeux autrement très bien. Par ailleurs, comme dans Cyclades ou d’autres dans le même genre, la partie peut s’allonger inutilement.
1969 est un bon jeu, suffisamment léger pour y faire venir des novices, pouvant d’ailleurs même servir de passerelle vers des jeux plus complexes. Il n’est certes pas parfait, mais j’avoue avoir passé de bons moments avec lui. Il faut accepter l’aléatoire des dés, pouvant être compensé par l’achat de cartes, ainsi qu’une phase d’espionnage pouvant s’avérer ardu à maîtriser pour des novices, amenant alors un déséquilibre dans le jeu.

Il m’a l’air tout à fait charmant ce jeu!
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Mais oui, on peut faire des crasses à chaque tour, c’est dingue!
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Un joli jeu en tout cas, le plateau sombre me fait penser à the Magnificent, que tu n’as pas aimé je crois.
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Je n’ai rien ressenti plutôt… Comme Terminator.
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