
Coucou mes p’tites patates motorisées! J’ai rêvé de gros camions cette nuit! Et comme les fois précédentes où cela m’est arrivé de par le passé, j’ai immédiatement associé mes monstres de métal oniriques à Johnny Hallyday, oui. Pourquoi? Simple, un mot: Terminus. Bon pour les plus jeunes, il s’agit d’un film d’anticipation dans lequel Jean-Philippe avait le rôle principal, celui d’un camionneur badass avec cyber-prothèse, bouche flippante de téléchat à bord d’un monstrueux camion. Monstrueux, et excessivement laid. D’ailleurs le camion s’appelle Monstre.
Bon, c’est les années 80, Johnny veut être Mel Gibson dans Mad Max, finalement il réalise son rêve et c’est donc une bonne chose. Pour lui. Pour nous, même à l’époque, ce fut bien difficile de visionner ce film, de Pierre William Glenn. Alors soyons clair, pour le modèle de l’époque, il y a du budget, du décors et des costumes. On comprend que c’est français et que ça veut ressembler à Mad Max. Mais petit problème, tout est très mal ficelé, les cascades sont nulles, les raccords mal raccordés, et les dialogues sont… Moyens. Moyens moins. Johnny? Euh, il n’est pas très inspirant dans le rôle du Manchot. Disons que son panel émotionnel en tant qu’acteur n’est pas encore à son apogée.
J’y pense encore à ce film, car il y avait le méchant, évidemment joué par Jurgen Prochnow, qui entre autre, pilotait un camion avec un champ de camouflage, ce qui rendait pas terrible à l’écran. Voilà pour Terminus, dont je rêve encore donc! Ci-dessous, une belle bande-annonce qui résume bien ce qu’est le film.

Bon alors The Highwayman, c’est un peu différent, mais pareil en même temps que Terminus. Il s’agit d’une série américaine de quelques épisodes, qui met en scène Highwayman, ou Highway pour les amis, un Highwaymen (oui oui, et il fait des Highwaybabies avec des Highwaywomen) qui patrouille les routes des États-Unis des states pour faire régner l’ordre et la justice. Si, il y a encore des interstates policemen, des marshals et tout ça, mais en plus, les Highwaymen sont là! L’ennui c’est que c’est vraiment nul, avec des trucs qui viennent se greffer par-ci, par-là, genre du post-apo, encore du Mad Max, et puis après des enquêtes à la Magnum. Mais les véhicules sont chouettes; Imaginez donc un énorme semi-remorque à 18 roues, avec au-dessus de la cabine une autre cabine, celle d’un hélicoptère intégré dans la structure, et au cul, une bagnole chicos pour rouler en ville. Oui!

Le camion de Highwayman, des Highwaymen… Aujourd’hui un salon de tattoo
Bon évidemment, les têtes des acteurs sont un peu spéciales, et nous passerons sur les look, je rappelle que c’est les eighties bon sang! C’était nul, mais j’en ai honte, comme c’est américain, je trouvais ça trop cool à l’époque, alors qu’au final, peut-être qu’un mix des deux aurait pu donner quelque chose de beau… Si sûrement, déjà toutes les coupes de cheveux étaient harmonisées, les look similaires, et pour le jeu d’acteur, les « héros » se valent.
… Le temps à passé depuis ces… créations. Et c’est une bonne chose!
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j’ai vu Terminus en vhs, je ne sais pas ce que j’ai vu en fait, mais ça me semblait plutôt correct.
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Terminus… Oh j’avais oublié que ça avait existé, et qu’en plus je l’avais vu…
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Et… OMG ! Highwayman… Je m’en souvenais plus… Non plus. Par contre maintenant ça me revient, c’était pas si mal, ça changeait de K2000. Non sérieusement c’était bien.
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Je me souviens avoir vu la série Highwayman, mais je n’en garde aucun souvenir autre que cet hélicoptère caché dans la remorque, ce qui me faisait plutôt penser à Mask.
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Terminus, je m’en souviens, et franchement, il ne m’avait pas paru si mauvais, il y avait au moins une vraie atmosphère.
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la qualité vidéo de ces trailers est atroce! C’était comme ça à l’époque?
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Terminus vu en salle à sa sortie, ce qui ne me rajeunit pas. Souvenir d’un purge innommable. Je n’étais peut pas prêt. Le nom de Pierre William Glenn ne me disait rien du tout, il avait quand même eclairé des films de Truffaut, Tavernier ou Pialat (des noms qui ne me disait pas grand chose non plus à l’époque il est vrai). Je n’avais d’yeux que pour notre idole péroxydée bien ridicule dans ce Mad Max plus terne qu’un succédané à la sauce spaghetti. Et pourtant, je me dis que la patine lui irait peut-être aujourd’hui.
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Alors en fait, non pas du tout. C’est difficilement re-regardable, s’en est même gênant souvent. Mais les idées, bien que très classiques déjà à l’époque, étaient bien amenées.
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