{Rétro2000} : Industry… Tu es un chef d’industrie allemand!

Coucou mes p’tites patates industrieuses! Avec un titre d’article comme celui-ci, je sais que vous êtes déjà totalement immergé dans ce rêve teuton et un peu fou, je vous touche donc deux ou trois mots concernant Industry! What is this? C’est un jeu de Michael Schacht, un auteur que j’ai depuis appris à vraiment beaucoup apprécier pour ses mécaniques épurées, comme dans Spirits of the forest, par exemple, illustré par Stéphane Poinsot et réédité par Ystari Games. 4 joueurs maxi, à partir de 10 ans selon la boîte, nous dirons plutôt 12, au vue du type de jeu.

A l’origine, le jeu se nommait Industria, était dans une grosse boîte carrée et se trouvait être dominée par un nuancier de couleurs chaudes, la différence de l’édition Ystari est que celle-ci est plutôt dans les tons verts, avec peu de changements dans le système.

Oui, mais What is this?

Industry est un jeu d’enchères et de ressources, le plateau se divise en cinq ères industrielles, ainsi qu’en colonnes verticales. Chaque joueur doit acheter des fabriques de ressources afin de répondre aux prérequis de leurs prochains achats, gèrent un fonds monétaire tournant et doivent développer une stratégie afin de marquer le plus de points de victoire possible. Honnêtement, à l’époque de Ludikbazar, cette édition était régulièrement sacrifiée à 10 euros, et je l’avais prise pour arriver aux frais de port gratuits. Le jeu est resté une bonne année dans sa case, pour finalement, un jour pluvieux, se déployer sur la table. Quelle bonne surprise ce fut! En fait, la réédition est très bien, avec un système d’enchères vraiment simple à comprendre, mais permettant de développer de petites fourberies très sympathiques. Industry est assez rapide, à peu près 60mn, et les possibilités de victoire sont variées; L’on peut en effet se concentrer sur l’achat d’industries connectées à une route particulière, rapportant ainsi plus de points en fin de partie, l’on peut également se concentrer sur l’acquisition d’un réseau ferré ou de pipeline, multipliant ainsi la valeur des établissement connectés, ou bien se focaliser sur l’obtention de brevets technologiques. En clair, Industry est un bon petit jeu!