
Coucou mes p’tites patates verdâtres! Alors non, je ne vais pas vous parler de Moon knight (car j’en ai parlé ICI et ICI), mais plutôt de Hulk. Non, pas le Hulk de Donnie Cates – Banners of war – mais une variation d’une incarnation développée par Peter David, reprenant ici son personnage de Maestro, un Hulk dans un futur post-apocalyptique, impitoyable, fourbe et surpuissant.
Et donc, du coup, « mais pourquoi est-il si méchant? »
Voici donc Futur Imparfait, regroupant les épisodes d’une origin story de Maestro. Crayonné par Dale Keown et Germán Peralta, nous explorons donc un monde où les héros n’existent plus, les states ne sont pas en grande forme, et Hulk revient à lui après des années de sommeil forcé. Commence un douloureux périple, à travers des terres dévastées, mais surtout, une remise en question morale.
Bien entendu, Marvel aura commandée une suite à ce premier arc, Pax and War, mais honnêtement, le run traduit en Symphonie en gamma majeur suffit amplement à comprendre la bascule entre Bruce Banner et le Maestro. Bon, ce n’est pas super finaud, mais le récit a de bonnes accroches, la désillusion de Banner arrive un peu trop vite, mais le tout prend très bien, et contrairement à la mode actuelle, voulant donner des justifications morales aux grands méchants, ici le Maestro est clairement un chacal du désert, du début à la fin.
Paraît-il que l’on retrouve ce personnage dans certains one-shot de la nouvelle série, Immortal Hulk, dont un scénarisé par Jeff Lemire. Je vous tiendrai au courant après lecture, mais en attendant, ce Symphonie en gamma majeur est un très bon moment, pour les fans du personnage.
C’est un vieux Hulk ronchon, en fait.
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Hulk is the new Deadpool?
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