Wanderhome, un voyage paisible

Coucou mes p’tites patates champêtres! Allez, présentation d’un jeu de rôle plein de douceur, mais pas que, après une lecture entrecoupée de pleins de projets urgents. Voici donc un rapide survol de Wanderhome, de Jay Dragon et Ruby Lavin, avec une magnifique couverture de Sylvia Bi, chez Possum creek games. Pour la pratique autour de la table, c’est inspiré du système Belonging outside Belonging, de Avery Alder et Benjamin Rosenbaum; Pas de dés, des règles légères favorisant la narration partagée, et tout simplement, une nouvelle manière de vivre l’expérience rôliste. Intriguant, oui!

La couleur est annoncée dès la magnifique illustration de couverture de Sylvia Bi; Nous allons incarner de petites bestioles toutes choupinettes, évoluant dans un monde que nous pourrons agrémenter de nos rêves et envies. Quoi? Pas de bestiaire en fin de livre? Pas de vingtaine de pages d’équipements? Eh non, mes p’tites patates, point de tout cela, et à la place, des considérations sur la notion de voyage, d’errance, et de bienveillance envers les autres. Dans Wanderhome, nous allons définir les grandes lignes de notre personnage avec quelques traits bien spécifiques, puis partir en aventure, en bonne compagnie… Où ça? Eh bien sur les chemins d’Haeth, un monde qu’il nous faudra inventer selon nos envies du moment.

Où tout cela nous mène-t-il? Pas de panique, l’ouvrage de 254 pages contient exclusivement des conseils pour façonner un personnage, à travers sa nature animale, son attitude, son look et quelques traits caractéristiques, mais également des conseils pour jouer selon ses envies, celles du groupe, et cela sans trame prédéfinie. On peut également aborder le jeu avec ou sans Guide, ce dernier ou cette dernière n’offrant pas d’aventure prédéterminée, mais prenant plutôt plaisir à incarner les rencontres du reste du groupe.

Nous allons gamifier le jeu avec les désormais habituels jetons, que nous obtiendrons ici en sacrifiant quelque chose de valeur, ou en sortant de notre zone de confort, et nous les dépenserons afin de surmonter des obstacles autrement difficilement franchissables. Ce sera à peu près tout pour le côté mécanique, ce qui me fait beaucoup aimer ce jeu! Alors oui, c’est déstabilisant, surtout pour nous autres, râlistes en slip en fourrure, cherchant à mouliner tout ce qui bouge à coup d’épée à deux mains vorpale +12, mais pour ma part, Wanderhome fait clairement partie de ces jeux profonds et portant des valeurs positives de gentillesse et d’entraide, support parfait pour faire découvrir ce loisir tellement riche au plus grand nombre. Et bien entendu, lorsque je parle de gentillesse, de bienveillance, évidemment que le jeu n’est pas « chiant« ! Il s’agira ici plutôt de créer nos propres défis, et de les résoudre ensemble, possiblement avec autre chose que la violence physique. Une véritable expérience rôliste, différente et tellement gratifiante!

Alors oui d’accord, les orthodoxes ne voudront pas tenter quelque chose d’aussi différent, particulièrement lorsqu’il s’agit de jouer en narratif-coopératif, mais peu importe, pour ma part je vois surtout l’incroyable potentiel de ce jeu, empreint d’une poésie toute myazakienne, pouvant porter des valeurs dont notre société, et en particulier les jeunes, ont tant besoin aujourd’hui. Lorsque j’ai terminé ma lecture de Wanderhome, j’étais gonflé à bloc pour faire du jeu de rôle pédagogique avec ce formidable outil!

PS : Oh et pour les p’tites patates rôlistes passant par ici, évidemment que Matthieu Bé à pondu un article sur son excellent site C’est pas du jeu de rôle (si)! C’est par ICI.

Wanderhome est disponible ICI

9 commentaires sur “Wanderhome, un voyage paisible

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