El Capitàn, argent argent!

Coucou mes p’tites patates navigatrices! Je vous touche ici deux ou trois mots concernant un jeu de Wolfgang Kramer, édité par Ystari, El Capitàn! Il s’agit d’un jeu de majorité, avec des kukenbois et de biens jolies illustrations de Monsieur Mike Doyle. Le plateau est vraiment superbe, mais pour le coup, les petits cubes colorés blessent un peu les yeux, comme dans l’autre bon jeu de ressources qu’est Cuba.

Le système est archi-connu, simple et fluide. Ici dans El Capitàn, dans lequel nous incarnons des marchands du 15ème siècle cherchant à faire fortune en Méditerranée, il faut déplacer son bateau de cité en cité en dépensant des florins pour acheter destinations et liaisons maritimes. Une fois dans un port, il est possible de construire des entrepôts et des forteresses, afin de s’assurer des gains conséquents en fin de phase. Pour faire plaisir aux petits fourbes que tout ludosapiens devient à force de jouer, certaines cases dans chaque port permettent de fermer des entrepôts adverses, et il est en effet très plaisant de voir l’Ennemi dépenser des fortunes pour construire, puis voir ses bâtisses fermées juste avant un décompte…. Mouahahah! Non, c’est mal. Les valeurs ludosapiennes sont la tempérance et l’esprit d’équipe. Si.

Comme indiqué plus haut, c’est du très classique Kramer, qui date d’il y a une dizaine d’années et peut se jouer en 90 minutes. Il demande pas mal d’adaptabilité aux situations changeantes, d’opportunisme et impose un rythme étonnement nerveux, ce qui à mon goût reste plaisant. Même avec la pléthore de bons jeux venant s’accumuler dans sa catégorie, ma foi, j’avoue que ce El Capitàn n’a toujours pas à rougir et propose une belle aventure ludique.